Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est une donnée essentielle pour les candidats à l’achat ou à la location. Non seulement, il va permettre d’évaluer les coûts d’énergie à prévoir mais aussi, depuis une nouvelle réglementation de juillet 2021, de déterminer si le bien est louable ou non.
Le DPE est déterminé à partir de caractéristiques techniques de l’appartement, tels que l’épaisseur des murs, l’isolation, la ventilation, le mode et le type de chauffage, les consommations, etc… Le diagnostiqueur, spécialiste indépendant, conclut son rapport avec une classification de A à G du bien et liste des préconisations dans l’optique d’améliorer la performance énergétique.
Le futur occupant doit être informé de la consommation énergétique du bien et de ses émissions de gaz à effet de serre.
Ce nouveau DPE permet d’inciter à effectuer des travaux d’économie d’énergie et d’identifier précisément les « passoires thermiques ».
Une étude menée en mai 2022 par l’association 60 millions de consommateurs dénonce des classements peu fiables et des « erreurs en pagaille ».
Pour mener son enquête, l’association a choisi quatre maisons différentes. Dans chacune d’elle, elle a fait intervenir cinq diagnostiqueurs. Leurs conclusions se sont avérées être très différentes. C’est d’autant plus gênant que les critères seront durcis en septembre. Au moment de vendre votre bien immobilier, si le DPE le classe F ou G, il faudra entreprendre une démarche supplémentaire qui consiste à réaliser un audit énergétique.
Les mauvais DPE sont un frein réel à l’achat. Ils refroidissent les acquéreurs qui souhaitent se loger, inquiets pour leur porte-monnaie, déjà mis à mal par la hausse des taux de crédit et des coûts de l’énergie. Ils dissuadent les acquéreurs qui souhaitent réaliser un investissement locatif.
Plus le DPE est mauvais, plus la consommation et les factures d’énergie seront élevées. Un DPE à G interdit toute location à partir de janvier 2023.
Le rapport du diagnostiqueur liste des travaux à mener pour améliorer la performance énergétique du bien, avec une estimation des coûts associés à ces travaux et de la remontée attendue dans la classification.
Pour un logement classé E qui a besoin d’une rénovation complète pour viser un C (isolation des murs et des combles, double-vitrage, VMC, chaudière…) il faut débourser 30 000 à 50 000 euros.
En entamant des travaux simples, vous pourrez vite gagner une lettre et économiser 15% au moins sur votre facture.
Les travaux peuvent s’arrêter à des changements au niveau de l’appartement seul.
Pour que cette démarche soit pleinement efficace, il faut parfois envisager une rénovation globale en commençant par l’enveloppe de l’immeuble et les parties communes. Dans ce cas, les travaux doivent être votés en assemblée générale des copropriétaires.
- Faire le DPE avant toute commercialisation, il est déterminant pour l’avis de valeur de votre bien.
- En amont, récupérer auprès de la copropriété toute information pouvant influencer la notation.
- Relire le DPE et repérer toute erreur éventuelle ou toute information manquante qui pourrait altérer la notation.
- Considérer les travaux envisageables pour ne pas trop pénaliser la vente
Vous souhaitez acquérir un bien immobilier dans les prochains mois ? Plusieurs questions vous taraudent l’esprit ? Les équipes du Groupe Mobilis vous accompagnent dans vos projets immobiliers et sont disponibles au 01 47 20 30 00 ou à infos@groupemobilis.com
Enfin, sachez que vous pouvez anticiper le coût des travaux à réaliser grâce au site internet France Rénov’ qui vous guide dans la rénovation énergétique de votre logement. Une rubrique spécifique vous permet même de simuler les aides auxquelles vous aurez droit selon votre situation personnelle.
